Lear - Tu as vu le chien du fermier aboyer le mendiant ? (...) Tu as vu là la grande image de l'autorité: un chien au pouvoir qui se fait obéir! Misérable bourreau, retiens ton bras sanglant: pourquoi fouettes-tu cette putain? C'est ton dos qu'il faut dénuder, car tu désires ardemment commettre avec elle l'acte pour lequel tu la fouettes. (...) La première fois que nous inspirons l'air, nous vagissons et pleurons. (...) Dès que nous naissons, nous pleurons d'être venus sur ce grand théâtre de fous.
Shakespeare, Le roi Lear, IV 6