Il est question d'une école?

J'ai cru comprendre que ce topic n'était autre que la plus haute chambre d'une vieille batisse servant d'école à de nombreux petits esprits, fourbes et malins, ainsi qu'à d'autres espèces magiques, très variées!

Aussi, je propose à tout ceux qui effectueront un détour par cet étrange batîment d'y laisser une impression, relative à leur visite dans cet endroit farfelu.

Personellement, je n'ai fait que pénétrer dans cet édifice biscornu, mais petit à petit, j'entends le visité, et faire connaissance avec les créatures qui l'habitent.

Peut-être qu'à l'avenir je saurai fraternisé, et pénétré plus intimement leur monde. Et si je parvenais à m'introduire comme élève ou enseignant au sein de cet établissement?

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C’est un endroit étrange assurément.
Ceux qui l’habitent ne se meuvent que lorsqu’ils reçoivent la visite d’esprits suffisamment compatible avec leurs existences.
Fascinant.

J'y montais toute petite avec mon grand-père. C'est toujours lui qui bichonne la vieille horloge d'ailleurs.

En passant dans le couloir j'arrache du bout des doigts toujours le même son à la série de portes-manteaux en fer. Je vérifie si l'estrade craque bien, huitième planche, avant de finir un ou deux trognons de craie. L'escalier me plait beaucoup aussi, il rétrécit je crois.
Puis le grenier, dont le sol empoussiéré de mots, de phrases égarées, m'attire... C'est vrai je fouille souvent, c'est excitant... Enfin, je ne sais pas ce que j'y cherche, je n'ai jamais rien emporté jusque là...

Je reviens dans une semaine.

...

J'avais 13ans, 2 mois, 16 jours et 5h32min lorsque je pénétrais dans l'étrange remise au sous-sol. Le souvenir en est impérissable.
L'air était saturé de poussière qui dansait mollement dans l'air immobile. Un trait de lumière grisâtre perçait courageusement d'un soupirail ébréché.
De nombreuses araignées se partageaient l'endroit, elles se dispersèrent en véritable débâcle lorsque le coeur de la pièce se mit à battre.
C'est la structure du sol qui était vraiment remarquable, un assemblage de bloc de marbre dont les veines semblaient pulser à un rythme irrégulier.

Un rythme qu'un Esprit s'amusait à imposer à la bâtisse, par quelques voies magiques qui nous sont inconnues. A travers ces procédés, c'est toute la demeure qui prends vie, qui s'anime, qui s'éveille. C'est un sempiternel renouvellement de sensations et de sentiments.

J'étudierais volontiers cette façon qu'ont les immatériels de communiquer avec le monde physique qui est le nôtre. Nous même connaissons les chemins qui mènent à l'immatériel, eux s'efforce de débrouisailler ceux qui lentement amènent à l'opposé.

J'aperçois une aura qui m'entoure, un lien qui se tisse, une conversation qui prend forme. Combien de temps encore jusqu'à ce que je pénètre l'intimité de ces êtres qui murmurent dans mon dos, sans que je ne puisse entendre ne serait-ce que le bruissement de leur paroles indistinctes...

Ces bois qui se mélangent à ces pierres antiques semblent porter les traces de cette forêt
Que certains, dans leur crédulité, croient magique et qui par les années peu à peu disparaît
Ces bois voudraient parler me disait un moustique moins en réalité qu'en songe s'il vous plaît
Est-ce si agréable une forêt sans pique me demanda la bête et me fit hésiter
Laisser l'écosystème en un état critique et se moquer des autres, et les abandonner.
Le bois fut transporté dans cette école unique et progressivement il va se réveiller
Puis laissant le moustique dans son monde onirique, je me suis retourné. Je suis sûr qu'il pleurait.

C’est ici que je finirais pour peu que finir ait ici le moindre sens.
Je m’allongerai peut être près de la cheminée, celle qui domine la mansarde du troisième étage. Là, tranquille et fatigué, je fermerai les yeux pour ne plus les ouvrir.
J’autoriserai mon cœur à prendre du repos et laisserai mon âme se perdre dans l’écho.
Enfin à l’unisson avec les pierres, les bois et les curiosités de cet endroit je cesserai de n’être rien pour me fondre dans le tout.
Je vous négligerai pour ne plus vous quitter.


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